« Nous finançons directement la recherche transhumaniste à chaque fois que nous donnons un euro à Amazon… »

« Alors, le serpent dit à la femme : vous ne mourrez point ; mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »(Genèse 3v4-5)

« Allons ! bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche au ciel, et faisons-nous un nom… »(Genèse 11v4)

 

 

« Il s’est noué en Californie, depuis le début du siècle, une triple alliance qui prétend changer le cours de la destinée humaine. Dans la baie de San Francisco s’activent de riches entrepreneurs de l’économie numérique (Google, Facebook, Amazon…), des scientifiques transhumanistes, qui, rêvant d’allonger l’espérance de vie jusqu’à l’infini, révolutionnent le marché de la santé, et, enfin, des idéologues libertariens aspirant à abolir l’État. Tous militent pour une rupture métaphysique. Car là où nous, Européens, avons appris à considérer le progrès technologique comme une menace, ces Américains l’envisagent comme la solution à tous nos problèmes – et peut-être même à celui de la mort. Utopisme naïf ou pragmatisme prophétique ? » C’est ce que Philosophie magazine » tente d’éclairer dans un dossier consacré au transhumanisme : « Liberté. Inégalité. Immortalité. Le monde que vous prépare la Silicon Valley ». 

« Autrement dit », commente François-Xavier Huard, de la Fraternité des chrétiens indignés(rapporté par Patrice de Plunkett dans une récente note de blogue), « à chaque fois que nous donnons un euro à Amazon, Google, PayPal ou Apple, nous finançons directement la recherche transhumaniste ».

A lire, avec l’analyse du journaliste catholique sur ce dossier. Sans oublier les pertinents commentaires en réaction à ladite analyse.

 

Voir aussi, à propos de la Silicon valley.