« Oui, j’en ai l’assurance : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Autorités, ni le présent ni l’avenir, ni les puissances, ni les forces des hauteurs ni celles des profondeurs, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ, notre Seigneur ». (Romains 8v38-39)
« Si Dieu pour nous s’engage ». Musique de Melchior Teschner (1615) et texte de Jean-Louis Decker (1968)
Arrangée par Tanya Monnier & Estienne Rylle. Titre de l’album « Epiclèse ».
« Epiclèse » : du grec ἐπίκλησις, épiklêsis, « prière », « invocation », appelant la présence de l’Esprit Saint.
« Épiclèse » : projet musical et spirituel de pop-recueillie. Au-delà des frontières de la louange contemporaine, hymnes, liturgie, cordes et drum machine sont mêlés pour célébrer la liberté en Christ.
« Notre Père qui est aux cieux ( ….) fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et les injustes » (Matt.5v45)
« Celui qui fait la terre par sa puissance, qui établit le monde par sa sagesse, et qui, par son intelligence, déploie les cieux, du fait qu’il accumule des eaux torrentielles dans les cieux, qu’il fait monter de gros nuages des confins de la terre, qu’il déclenche la pluie par des éclairs, qu’il fait sortir les vents de ses coffres, tout homme demeure hébété, interdit…. » (Jer.10v12-14)
Les étoiles ont pleuré, Le soleil s’est voilé, Car le Sauveur du monde était tombé. Son corps sur une croix, Son sang versé pour moi, Sur ses épaules, le poids de nos péchés.
A son tout dernier souffle, Le ciel s’est détourné. Le Fils de Dieu gisait dans les ténèbres. Une guerre dans le tombeau, Livrée contre la mort, Pour terrasser l’enfer à jamais.
Alors la terre trembla,
La pierre fut roulée.
L’amour parfait n’a pu être vaincu.
Mort, où est ton pouvoir ?
Le Roi ressuscité
A remporté la victoire.
À jamais Il est glorifié,
À jamais, il est élevé,
A jamais ressuscité,
Il est vivant, Il est vivant.
2013 Brian Johnson (adaptation de Séphora Bastrash)
« Cette vérité, plus vieille que les âges
Cette promesse, que des choses sont sur le point d’arriver
Il n’y a eu qu’un, né pour nous sauver, Jésus
Cette lumière, qui submerge les ténèbres
Et ce royaume, qui règne pour toujours
Cette délivrance des chaînes qui nous retiennent
Jésus, Jésus
Il marche sur l’eau, commande les océans,
Se tient près de moi dans la douleur
Il rugit comme un lion,
A saigné comme un agneau
Ses mains portent ma restauration
Il est Jésus.
Il y a un nom que j’appelle dans le combat
Et ce chant qui apaise dans la nuit
Il y a une voix qui calme les tempêtes
C’est Jésus, Jésus.
Messie ! Mon Sauveur ! Que ton nom est puissant !
Tu es mon Rocher, mon Rédempteur !
Que ton nom est puissant !
Tu marches sur l’eau, commande les océans
Te tiens près de moi dans la douleur
Tu rugis comme un lion
Tu as saigné comme un agneau
Tes mains portent ma restauration
Tu es Jésus. »
2) « Jésus est » de Matt Marvane (Album « Résistance », 2017)
Voici les paroles :
Emmanuel, il est venu sur Terre
Toujours fidèle à la voix de son Père
Sans dire un seul mot pour briller
Il a choisi d’aimer
Malgré la souffrance, les clous et la lance
Il a porté tous nos péchés
Ami du pécheur, notre rédempteur
Jésus est l’exemple parfait
Ressuscité Il a vaincu la mort
L’humanité a trouvé son trésor
Humble serviteur humilié
Que le Père a nommé Grand Roi Eternel, acclamé du Ciel
« Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l’âme, sûre et solide… » (Hébr.6v19)
En ce moment, j’écoute « Mon ancre et ma voile », ce chant de David Durham(1).
Il y est question de Dieu et celui qui chante est un croyant, parce qu’il parle directement avec Lui en Lui disant « tu »(2) : « Dieu, tu es ma force, ma consolation ». Je suis donc un croyant, parce que je peux dire « tu » à Dieu !
Je suis un croyant parce que je peux m’adresser librement à Lui, crier à Lui, l’appeler, avec l’espérance et la certitude que Dieu est bien là, qu’Il m’entend et qu’Il me répond (3).
Le croyant n’est pas un croyant (uniquement) des œuvres passées de Dieu : « Ta voix a triomphé de l’ouragan, remporté le combat ». Il témoigne d’un acte de foi sans cesse renouvelé, sinon tous les jours, envers Dieu : « Tu m’offres chaque jour ton infaillible amour. Toi qui as fixé le cours des étoiles, Sois mon ancre, sois ma voile ! »
Le croyant, celui qui dit « tu » à Dieu, est aussi celui qui se sait (et accepte d’être) pardonné et sait pardonner(4) : « Ta grâce m’appelle à lever les yeux et suivre ton chemin. Ta miséricorde coule de la croix, Ton sang m’a racheté. Tout ce que je suis me vient de toi. Sans fin je te louerai ».
Alors ? Es-tu un croyant ?
Pour ma part, je retiens aujourd’hui de ce chant cette expression « Ta voix a triomphé de l’ouragan… », laquelle me rappelle ces psaumes :
« Rendez à l’Eternel gloire pour son nom! Prosternez-vous devant l’Eternel avec des ornements sacrés! La voix de l’Eternel retentit sur les eaux, Le Dieu de gloire fait gronder le tonnerre; L’Eternel est sur les grandes eaux. La voix de l’Eternel est puissante, La voix de l’Eternel est majestueuse.… » (Ps.29v1-4)
« Les fleuves élèvent, ô Eternel! Les fleuves élèvent leur voix, Les fleuves élèvent leurs ondes retentissantes. Plus que la voix des grandes, des puissantes eaux, Des flots impétueux de la mer, L’Eternel est puissant dans les lieux célestes.… » (Ps.93v3-4)
Notes :
(1) Mon ancre et ma voile. Paroles : David Durham. Musique : David Durham et Rolf Schneider (2003). JEM 3-792.
(2) Comme dirait l’écrivain napolitain Erri de Luca.
(3) A noter qu’un « silence » est une réponse, qui ne signifie pas nécessairement « une absence » ou « une distance » de Dieu, mais plutôt Sa disponibilité.