Où en es-tu, dans ton parcours de foi ?

Hier, les disciples de Jésus lui demandaient de leur apprendre à prier. Les disciples d'aujourd'hui lui oseront-ils lui demander de leur apprendre à Le suivre ? (Source : convergence bolcho-catholiques)

Hier, les disciples de Jésus lui demandaient de leur apprendre à prier. Les disciples d’aujourd’hui oseront-ils lui demander de leur apprendre à Le suivre ?
(Source : convergence bolcho-catholiques)

Tu es chrétien. C’est à dire que tu confesses Jésus-Christ comme ton Sauveur et ton Seigneur. Repentant, tu te sais pardonné, justifié et tu souhaites changer de vie, appartenir et suivre Jésus-Christ.

Mais où en es-tu, dans ton parcours de foi ?

Au début, tu es préoccupé par les péchés et redoute d’être un pécheur ou un injuste. Puis, prenant de la distance, tu deviens préoccupé d’être le plus ajusté possible à la Loi de Dieu, dans son ensemble, et non plus par rapport à des listes de péchés [ou certains péchés] dans lesquels tu constatais autrefois être embourbé.

Tu passes donc d’une préoccupation pour les péchés à une préoccupation pour le péché en toi. Puis vient le temps où tu peux passer d’une préoccupation pour l’iniquité(1) globale de ta vie à un souci plus dense encore d’harmonie et de cohérence avec le coeur de Dieu. Tu es passé d’une préoccupation pour la justice à une préoccupation pour la justesse. Tu es passé d’une représentation d’un Dieu juge, à un Dieu « maître d’école », puis à un Dieu Père aimant(2).

« En effet, le péché n’aura plus de pouvoir sur vous, puisque vous n’êtes pas soumis à la loi mais à la grâce de Dieu. Mais quoi ? Allons-nous pécher parce que nous ne sommes pas soumis à la loi mais à la grâce de Dieu ? Certainement pas ! Vous le savez bien : si vous vous mettez au service de quelqu’un pour lui obéir, vous devenez les esclaves du maître auquel vous obéissez ; il s’agit soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance à Dieu qui conduit à une vie juste ». (Rom.6v14-16. BFC) (3)

 

 

Notes : 

(1) « Iniquité » : condition de celui qui est sans loi, sans frein.

(2) D’après Boucomont, Gilles. Au nom de Jésus : mener le bon combat. Ed. Première Partie, 2011, p 81

(3) Dans la version « Parole de Vie (PDV), cela donne :

« Ce n’est plus la loi qui vous commande, mais c’est l’amour de Dieu pour vous. Le péché ne peut donc plus avoir de pouvoir sur vous. Ce n’est plus la loi qui nous commande, mais c’est l’amour de Dieu pour nous. Alors, est-ce une raison pour faire le mal ? Sûrement pas ! Vous ne savez pas ceci ? Quand vous vous mettez au service de quelqu’un comme esclaves, vous êtes les esclaves du maître à qui vous obéissez. Alors, ou bien vous êtes esclaves du péché, et le péché vous conduit à la mort, ou bien vous êtes serviteurs de Dieu, et Dieu vous rend justes parce que vous lui obéissez » (Rom.6v14-16).

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